C’est au marché de Bonsecours [first line] (AU1998-1070-015)

Dublin Core

Title

C’est au marché de Bonsecours [first line] (AU1998-1070-015)

Alternative Title

C’est au marché de Bonsecours

Description

Excerpt from interview of Alberta Gagné (TC1998-1070-015) by Martha Pellerin. Part of a project (VFC1998-0007) on Franco-American song in New England funded by the Vermont Folklife Center and undertaken by Pellerin. Interview is one in a series of six conducted between 1995-01-09 and 1995-12-06 as an effort to document the French language song repertoire of Gagné.

“C’est au marché d’Bonsecours” (“It was at the Bonsecours Market”). This humorous and sentimentalizing courtship song has the hallmarks of an early 20th century popular composition, perhaps composed in Montreal, where the Bonsecours Market was the main farmers’ public market between 1847 and 1963. Montreal in the early 1900s was home to a thriving musical entertainment industry which included composers, singers, and actors specializing in comical and sentimentalizing songs and skits about rural life.

Abstract

Young Poléon meets Caroline at the Bonsecours Market where she is selling sausages and cretons; she invites him to visit her at her home in the countryside; he dresses in his best clothes and arrives by horse and sleigh to find his sweetheart, equally well-dressed, in the parlor quietly rocking on her rocking chair awaiting his arrival. Her father greets Poléon warmly, offers a drink, and encourages his suit. Poléon and Caroline marry and forty years later still enjoy remembering their courtship.

Source

VFC1998-0007 Martha Pellerin Collection. TC1998-1070 interview with Alberta Gagné. Vermont Folklife Center Archive, Vermont Folklife Center, Middlebury, Vermont, United States of America.

Date

Rights

Copyright (c) Vermont Folklife Center

Relation

Full Interview: vfc1998-0007_au1998-1070

Language

fra

Identifier

vfc1998-0007_tc1998-1070-002a_004

Song Item Type Metadata

First Line

C'est au marché d'Bonsecours ou j'ai connu un jour

Transcription

C'est au marché d'Bons’cours où j'ai connu un jour,

La fill’ de St-Francis de St-Léon,

Qui vendait d'la sauciss’ pis des cretons.

 

Comm’ j'étais beau garçon, ell’ me fit d'la façon.

Ell’ m'invita bien poliment,

D'aller veiller chez eux dans l'troisièm’rang.

 

Le grand jour arrivé, me voilà bien stocké.

J'avais mis ma bougrin’, mon beau chapeau,

Pour aller voir Carolin’ dans mon berlot.

 

J'arrive tout' frileux, le bout du nez morveux.

J'accroch’ ma vieill’ jument près du perron,

En m'disant : “ V'la l'moment, plante-toi, Poléon. ”

 

J'arrive à la cuisine, j'aperçois Caroline,

En belle matinée garnie de rubans,

Qui était en trâin d’bercer bien tranquillement.

 

“ Bonjour, monsieur Poléon, je trouvais l'temps bien long.

Prenez-vous une chaise, assoyez-vous.

Mettez-vous à votre aise tout comme chez vous. ”

 

Le bonhomme tout en façon tout' suite sort la boisson.

“ Chauf' les amours, Poléon, car c'est l'bon temps.

Quand j'étais jeun’ garçon, j'en faise autant. ”

 

Nous nous sommes amusés, la veillée s’est passée,

Et pour le premier soir, bien tendrement,

On a ‘changé d’mouchoirs en soupirant.

 

Nous nous sommes mariés, les années ont passé,

Et depuis quarante ans qu'on aime toujours

À s'rapp’ler des bons temps de nos premiers amours.

Translation

strophic; three-line verses; three verses

Interviewer

Original Format

sound cassette (analog)

Files

1070-002a_004.mp3

Citation

“C’est au marché de Bonsecours [first line] (AU1998-1070-015),” Vermont Folklife Center Digital Collections, accessed December 26, 2024, https://vtfolklifearchive.org/collections/items/show/382.

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