C’est au marché de Bonsecours [first line] (AU1998-1070-015)
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“C’est au marché d’Bonsecours” (“It was at the Bonsecours Market”). This humorous and sentimentalizing courtship song has the hallmarks of an early 20th century popular composition, perhaps composed in Montreal, where the Bonsecours Market was the main farmers’ public market between 1847 and 1963. Montreal in the early 1900s was home to a thriving musical entertainment industry which included composers, singers, and actors specializing in comical and sentimentalizing songs and skits about rural life.
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First Line
Transcription
C'est au marché d'Bons’cours où j'ai connu un jour,
La fill’ de St-Francis de St-Léon,
Qui vendait d'la sauciss’ pis des cretons.
Comm’ j'étais beau garçon, ell’ me fit d'la façon.
Ell’ m'invita bien poliment,
D'aller veiller chez eux dans l'troisièm’rang.
Le grand jour arrivé, me voilà bien stocké.
J'avais mis ma bougrin’, mon beau chapeau,
Pour aller voir Carolin’ dans mon berlot.
J'arrive tout' frileux, le bout du nez morveux.
J'accroch’ ma vieill’ jument près du perron,
En m'disant : “ V'la l'moment, plante-toi, Poléon. ”
J'arrive à la cuisine, j'aperçois Caroline,
En belle matinée garnie de rubans,
Qui était en trâin d’bercer bien tranquillement.
“ Bonjour, monsieur Poléon, je trouvais l'temps bien long.
Prenez-vous une chaise, assoyez-vous.
Mettez-vous à votre aise tout comme chez vous. ”
Le bonhomme tout en façon tout' suite sort la boisson.
“ Chauf' les amours, Poléon, car c'est l'bon temps.
Quand j'étais jeun’ garçon, j'en faise autant. ”
Nous nous sommes amusés, la veillée s’est passée,
Et pour le premier soir, bien tendrement,
On a ‘changé d’mouchoirs en soupirant.
Nous nous sommes mariés, les années ont passé,
Et depuis quarante ans qu'on aime toujours
À s'rapp’ler des bons temps de nos premiers amours.
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