Dans le temps des sucres (AU1998-1073-006)
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“Dans l'temps des sucres” (”In maple syrup season“) is a good-natured evocation of the French-Canadian custom of a family gathering at the “sugar shack” during maple syrup season, set to the melody of an 18th century French Christmas carol, “Dans cette étable.” French author, poet, and Catholic preacher Esprit Fléchier (1632-1710), a favorite of the court of Louis XVI, who appointed him as the bishop of Nîmes from 1687, composed the lyrics of “Dans cette étable,”. However, Fléchier’s melody was borrowed from an even older traditional French song “Dans le bel âge”, which, by Fléchier’s era was sufficiently well-known to have already been pressed into service for at least two other religious songs.
The authorship of the lyrics of “Dans l’temps des sucres” remains unknown, but it appears to have originated in Quebec and was very likely dates back to the second half of the 1800s. Documented versions are relatively scarce; only three versions from Quebec appear in Laforte’s Catalogue de la chanson folklorique française; this is the first known documentation of this song in the United States.
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(BEGIN SINGING)
Dans l'temps des sucres, nous sommes tous invités,
Sans trop de luxe, pour aller en manger.
Quand tout est préparé,
Les œufs, le lard salé,
Le pain pour la trempette,
Un flacon pour fêter, ça c'est pas bête !
Partons en route, Les hommes partent en avant,
Dessur la croute, les paniers à la main.
Les femmes suivant de près,
En blouses et en gilets,
S'écrièrent à tue-tête :
« Préparez les palettes pour la sucrette ! »
De la cabane s'écrient tout en chœur,
Les filles, les femmes, le front couvert de sueur.
Les hommes de leur côté,
Pour montrer leur gaieté,
Se font l'écho des femmes,
Se crie à plein gosier : « V'là la cabane ! »
On se décharge des paquets, des paniers,
Qu'on met en charge à chère moitié.
Les hommes tout aussitôt,
S'arment de leurs couteaux,
Préparent les palettes,
Pour qu'on peut s'écrier : « La tire est prête ! »
Pour la trempette,
On s'arme tous d'un plat,
Et on émiette le pain pour ce mets-là.
On l'arrose aussitôt,
Du bon sirop bien chaud,
Et avec la cuillère,
On s’emplit le belly sans trop d’misère.
« Entrez la neige ! » s'écrie le sucrier,
Dans la chaumière, « ¨Ça commence à gonfler ! »
Chacun dût s'approcher
Avec son plat glacé,
Et avec sa palette,
Comme un soldat armé d'sa baïonnette.
Quelle malchance, nous sommes tous écœurés,
La tire commence à être trop sucrée.
Ça commence à brasser,
Ça commence à gonfler,
Non pas dans la cambuse,
Mais dans notre belly la tire s'amuse.
La pauvre route, si belle le matin,
La pauvre croute ne porte plus son chien.
Les paniers sont légers,
Mais le ventre très gonflé,
De cette bonne tire,
Qui cherche à s'étirer et à sortir-e.
Dans nos chaumières, nous sommes tous arrivés,
Sans trop d'misère, fatigués, éreintés.
Depuis mon arrivée,
J'ai entendu parler,
Que malgré toutes nos peines,
Nous y retournerons l'année prochaine.
(END SINGING)
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