strophic, eight-line verses; three verses (AU1998-1072-009)
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“C’est dans tous les cantons” (”In all the townships“) is a song originating in Quebec, most probably in the mid-19th century, which warns, by turns seriously and jokingly, of the risks of entering into marriage. The first known documented version of this song appeared in composer, musician, and song collector Ernest Gagnon’s groundbreaking 1865 collection, Chansons populaires du Canada (Quebec City: Bureau du “Foyer canadien”, 1865), the first major published collection documenting traditional songs of Quebec. A handful of settings of this song have been documented in Alberta and New Brunswick, while a good number of versiions (field recordings, commercial recordings, printed settings) have been documented in Quebec. Alberta Gagné’s version is the first known documentation of this song in Franco-American New England.
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[BEGIN CASSETTE SIDE B]
(BEGIN SINGING)
C'est dans tous les cantons,
Y’a des fill’s et des garçons,
Qui veul ‘nt se marier,
C'est la pure vérité.
Les garçons vont les voir,
Le…souvent le soir,
Les fill’s se réjouissent,
En voyant leurs amants,
Se disant en…
[Albert Gagné falters, tries to fill in the missing word, and then continues]
Le voilà mon amant !
Jeunes fill’s écoutez,
Si vous ‘lez vous marier,
Votr’ engagement,
Vous causera des tourments.
Vous prenez un état,
De peine et d'embarras.
Bien souvent du chagrin,
Sans même connaîtr’ la fin,
Qui vous fera regretter,
Le logis vous quitterez.
Pour se marier,
Il faut tout abandonner,
Tous les agréments
D'être avec les jeunes gens.
Vous restez au logis,
Pour plaire à son mari.
Vous êtes mariée,
Par votre volonté.
Vous avez pris l'mari,
C’est pour lui obéir.
S’il est complaisant,
vous aurez de l'agrément.
Mais s'il est jaloux,
vous en aurez pas beaucoup.
Combien y en a-t-il,
De ces méchants maris,
Que tout leurs intérêts,
C'est d'aller au cabaret
Pour y passer leur temps,
à boir’ tout leur argent.
Vous à la maison,
Ni pain, ni lard, ni poisson.
N'ayant pas le sou,
Et souvent manquant de tout.
Et vos petits enfants,
Qui vous diront : « Maman,
Donnez-nous donc du pain,
Car nous mourons de faim. »
Alors, quel crève-cœur,
Qui voudra verser des pleurs.
Mais si les maris,
Ne sont pas tous garantis,
C'est qu’il y en a trop,
De ces femmes qui ont des défauts.
Qui ont un humeur marabout,
Que rien n'est à leur goût.
Vous allez pour leur parler,
Dans un coin sans mots pour dire,
Comment qu'on fait courroux
Avec un tel hibou ?
La semaine au logis
Ils ont l'air d'être étourdies ;
Mal peignées, mal chaussées,
Et souvent mal arrangées.
Le dimanche arrivé,
Vous les voyez frisées,
C'est tout leur qualité,
C'n'est qu’pour la vanité.
lls ont aucun souci,
Pour l’affair’ du logis.
Qui a composé cette chanson,
C'est un vieillard de ce canton.
Qui n'a pas regretté
Le jour qu’il s'est marié.
Il a tout un gibier,
Qu'il a su conserver.
Elle a des qualités,
Qu’elles ne s'ont point publiées.
Que chacun fasse comme moi,
Qu’il chante tout ce qu'ils savent.
(END SINGING)
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Interviewer
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