Dans un vieux pays [first line] (AU1998-1072-011)
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“Dans un vieux pays" (“In the old country”) is a setting of “Ma Miette,” a romantic narrative French popular song of the early 1900s, first published in Paris by L. Digoudé-Diodet in 1909 under the title “Ma miette: Idylle provençale”. The song was created by the prolific composer Vincent Scotto (1874-1952), who penned some 4000 songs, sixty operettas, and two hundred film score--and lyricist Jean Rodor (born Pierre Philippe Jean Coulon, 1881-1967). Scotto and Rodor collaborated on a number of songs, including the hit song “Sous les ponts de Paris.”
“Ma miette” was published in numerous editions between the early1910s and 1930 by Montreal singer, actor, and impresario Alfred Rochon (1885-?) under his theatrical name “Nochor.” Nochor published more than 120 French hit songs during the 1920s.
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First Line
Transcription
(BEGIN SINGING)
Dans un vieux pays,
Sous le ciel du Midi,
Vivaient seul’s dans une chambrette.
Depuis quelques temps,
Deux tout jeunes amants,
Vincent, avec sa Miette.
Lui, l'adorait,
Puis il travaillait,
Tous les jours loin de son amie.
Le cœur joyeux, la journée finie
Auprès d'elle, là il revenait,
L'embrassant tendrement,
Il chantait amoureusement .:
Ma Mimi, ma petit’ Miette,
Toi, la plus joli’ des brunettes.
Avec toi, je voudrais toujours,
Chanter leur chanson de l'amour.
Si tes yeux et tes frimousettes,
Me feront un jour perdre la tête,
Ton p'tit cœur auprès de mon cœur,
Ma miette, c'est le vrai bonheur.
Un vieux libertin,
De Miette eut l’béguin,
Lui promit ses bijoux, ses richesses.
Elle résista,
Mais plus tard elle céda.
Croyant à ses bell’s promesses.
Très malheureux,
Un soir l'amoureux,
Se trouva seul dans sa chambrette.
Elle était partie, sa Miette,
Pour Paris, sans lui dire adieu.
Tristement, le cœur gros,
Il murmura dans un sanglot :
Ma Mimi, ma petit’ Miette
Toi, la plus joli’ des brunettes.
Avec toi je voulais toujours,
Chanter la chanson de l'amour,
Tu veux être belle et coquette,
D'un galant faire la conquête.
En retour s'enfuit mon bonheur,
Ma Miette, tu m'as brisé l'cœur.
L'amour pour l'argent,
Ça ne dure qu'un temps.
Ell’ fut délaissée bien vite.
Alors ell’ pleura,
Et très souvent jura,
De rester sage, pauvre petite.
Dans son pays,
Près de son ami,
Là il revenait toute simplet,
En disant : « Pardonne, Miette
Vois mes larmes, mon cœur est contrit. »
Tout ému par ses pleurs,
L'amoureux dit avec douceur :
Ma Mimi, ma petite Miette
T'avais fui pour faire la fête.
Mais la plus grand’ vie dans Paris,
Ça n'vaut pas le cœur d'un ami.
J'ai beaucoup souffert, tu regrettes,
Je pardonn’ et sois toujours honnête.
Et que rien ne sépar’ nos cœurs,
Ma Miette, c'est le vrai bonheur.
(END SINGING)
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