Tu me demandes, Marguerite (AU1998-1074-006)
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“Tu me demandes Marguerite” (You ask me, Marguerite”) appears to be a somewhat garbled reworking of a Parisian sentimental and romantic song by the street singer/songwriter and musician Eugène Baumester (1809-1892). His original song, titled “Ce que c’est que l’amour” appeared in Volume 2 of the song lyric compendium Album du gai chanteur, a five-volume series published in Paris by A. Huré between 1859 and 1864. Baumester set his lyrics to the melody of a popular song of the period, “Pour faire un nid” (words by Francis Tourte, music by Étienne Arnaud).
The son of a traveling musician, Baumester began singing on the street at the age of four. For 80 years, he walked the streets of Paris singing songs of his own composition or borrowed from Parisian goguettes, clubs where men gathered to sing, drink, and socialize, and which were in their heyday during his lifetime. He began publishing and selling broadsides (single song printings) and compendiums of these songs in the 1860s. As a songwriter, he specialized in sentimental, romantic songs and drinking songs. How Baumester’s song came into Alberta Gagné’s repertory is a bit of a mystery, but along the way there it underwent a number of transformations, producing somewhat garbled lyrics. Here are Baumester’s original lyrics as they appeared in the Album du gai chanteur [source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-13893] :
Tu me demandes, Marguerite,
En causant avec moi le jour,
De ta bouche rose et petite,
Parfois, ce que c'est que l'amour.
L'amour, à ton âge, ma belle,
Lorsqu'on a seize ans révolus,
Ne se montre jamais rebelle
Et vous place avec ses élus.
L'amour possède un doux visage ;
Il règne à la ville, à la cour ;
Mais, il est trompeur et volage :
Voilà ce que c'est que l'amour.
Tout fait l'amour dans la nature ;
Le papillon le fait aux fleurs ;
Le ruisseau, dans son doux murmure,
Fait l'amour en versant des pleurs.
Le soleil le fait à la terre,
Le zéphyr le fait aux forets ;
L'oiseau fait l'amour sans mystère
Sur les branches, dans les guérets.
L'amour possède, etc.
Lorsque ma main cherche la tienne,
Quand je regarde les beaux yeux,
Je voudrais que tu m'appartiennes,
Pour goûter le bonheur des dieux.
Lorsque ta voix pure et candide
Me répond avec sa bonté,
Mon pauvre cœur devient timide :
C'est de l'amour, en vérité.
De l'amour, vrai, c'est le langage,
Dit la jeune fille à son tour ;
Je t'aimerai ; mais, sois bien sage,
Je sais ce que c'est que l'amour.
Abstract
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Song Item Type Metadata
Supplied Title
Standard Title
First Line
Transcription
(BEGIN SINGING)
Tu me demandes, Marguerite,
Pour parler d‘amour avec toi,
Ta bouche rose trop petite,
Parfois me prouve ton amour.
L‘amour se fait en doux langage,
Lorsqu‘on a vingt ans parvenus,
Il ne faut pas être trop sévère,
Dieu nous placera vers ses élus. [repeat last two lines]
Mais quand ta main presse la mienne,
Quand je regarde tes beaux yeux,
Ô, je voudrais que tu m‘appartiennes,
Pour finir nos beaux jours tous deux.
Car, si dans la vie j‘oserais te dire :
« Accorde-moi ta bonté, »
Ton tendre cœur devient timide,
Ah, de l‘amour en vérité. [repeat last two lines]
Tout fait l'amour dans la nature,
Les papillons, la tourte aux fleurs,
Le ruisseau dans son doux murmure,
Fait l'amour en versant des pleurs.
Car si le ciel fait l'amour à la terre,
Les étoiles la font au firmament,
L'oiseau fait l'amour sans mystère,
Sur une branche dans la forêt. [repeat last two lines]
(END SINGING)
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